Éditeur – La Martinière
Parution
– 22 mai 2014
Pages – 283 pages
Pages – 283 pages
ISBN
– 2732460583
Résumé :
La
veille de la rentrée à la fac, Bliss Edwards a décidé de franchir
le pas. Ce soir, elle ramène un garçon chez elle ! Au moment de
passer à l'acte pourtant, c'est la panique. Bliss invente une excuse
et quitte son appartement au milieu de la nuit. Et le lendemain,
catastrophe : en entrant dans son cours de théâtre, elle tombe nez
à nez avec celui qu'elle a abandonné chez elle, quelques heures
plus tôt.
Mon
avis :
« -
Dis-moi que je ne suis pas fou.
Impossible. J'étais trop détraquée pour juger de l'état mental de quiconque.
- Dis-moi que je peux t'embrasser.
Ça... C'était dans mes cordes.
- Tu peux...
Je n'avais pas terminé que sa bouche était sur la mienne.
En guise de brûlure, je préférais nettement celle-ci. »
Impossible. J'étais trop détraquée pour juger de l'état mental de quiconque.
- Dis-moi que je peux t'embrasser.
Ça... C'était dans mes cordes.
- Tu peux...
Je n'avais pas terminé que sa bouche était sur la mienne.
En guise de brûlure, je préférais nettement celle-ci. »
C'est
un avis très positif que je vais donner ! J'ai passé un moment
excellent en compagnie de Bliss et Garrick. C'est une romance
légèrement originale, parfois un peu cliché, mais ça fait du
bien, ce genre de lecture pas prise de tête.
Bliss
est une jeune femme de 22 ans, encore vierge. Elle ne s'est jamais
vraiment intéressée aux garçons, tout ce qui lui importait étant
ses études. Elle ne se soucie même pas de son physique, c'est pour
dire.
Un
soir, elle avoue à sa meilleure amie de la fac qu'elle n'a encore
jamais franchi le pas. Ni une, ni deux, celle-ci la traîne dans un
bar : Bliss va perdre sa virginité. Elle rencontre Garrick. Ah,
Garrick... mystérieux, beau, qui récite du Hamlet... ça fait tout
de suite fondre, n'est-ce pas ? Sauf que, justement, au grand
moment... Bliss invente une excuse -pas du tout crédible, au
passage- et s'enfuit. Et le lendemain, qu'elle n'est pas sa surprise
quand elle se rend compte que Garrick n'est autre que son prof de
théâtre...
C'est
un livre qui ne manque pas de nous faire rire, par les situations
cocasses dans lesquelles se trouve notre héroïne, mais aussi les
réparties de toute sa bande d'amis. Et quels amis ! Ils
apportent chacun un petit plus au récit, que j'ai beaucoup apprécié.
Bliss,
c'est la fille normale, qu'on croise tous les jours, c'est nous.
Alors on peut facilement se mettre à sa place. Gaffeuse,
maladroite... j'aurais très bien pu me retrouver dans les mêmes
postures comiques qu'elle.
C'est
une histoire d'amour qui rafraîchit, qui nous fait sourire. Et on ne
peut pas s'empêcher d'en vouloir plus, de continuer à tourner les
pages. C'est un roman addictif, sympathique. Oui, c'est du new-adult,
mais rien n'est vulgaire ou même très détaillé, au contraire.
C'est doux, sincère, beau.
Bien
évidemment, la fin est donc plus qu'aisément prédictible, mais ça
ne lui enlève pas son charme, bien au contraire ! Elle est
parfaitement assortie au roman.
Vous
l'aurez compris, j'ai passé une très bon moment avec Bliss et
Garrick. C'est LE roman à lire, si vous vous ennuyez et que vous
voulez vous détendre, rire, rêver d'une belle romance. Une tome 2,
d'ailleurs dans ma PAL, est sorti. Il relate l'histoire de Cade, le
meilleur ami de Bliss. J'ai hâte de m'y plonger, ne serait-ce que
pour retrouver la jolie et fluide plume de Cora Carmack !
« J'étais
au milieu du parking quand je me suis aperçue :
1. Que je n'avais pas de chaussures. Ni de chemise
2. Que je n'avais pas mes papiers ni mon téléphone ni rien d'autre
3. Que j'avais laissé un parfait étranger chez moi, seul, nu comme un ver.
Quiconque prétendait que les coups d'un soir étaient simples et sans conséquence n'avait jamais croisé la catastrophe que j'étais. »
1. Que je n'avais pas de chaussures. Ni de chemise
2. Que je n'avais pas mes papiers ni mon téléphone ni rien d'autre
3. Que j'avais laissé un parfait étranger chez moi, seul, nu comme un ver.
Quiconque prétendait que les coups d'un soir étaient simples et sans conséquence n'avait jamais croisé la catastrophe que j'étais. »